La tendance à la hausse des prix des œufs et du poulet de chair observée ces derniers jours sur le marché national, s’explique par la mortalité, causée par le virus de l’influenza aviaire au sein de la volaille, a fait savoir, mercredi, un communiqué publié par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires.
L’ONSSA tient cependant à rassurer les populations que la consommation des viandes de volailles, des œufs de consommation et de tout produit alimentaire à base de viande de volaille ne présente aucun risque pour la santé humaine.
L’Office a ainsi fait état de la présence, pour la première fois, du virus de l’influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP) du sous type H9N2 au niveau de 30 unités avicoles.
Se basant sur les investigations cliniques et/ou de laboratoire dans près de 800 élevages avicoles situés dans différentes régions du pays, l’ONSSA confirme la présence de ce virus connu par « sa faible virulence et qui existe dans plusieurs pays d’Afrique du nord, du Moyen Orient, d’Asie et quelques pays d’Europe ».
Selon ce communiqué dont copie est parvenue à barlamane.com, l’infection par ce virus engendre une faible mortalité, une chute de l’immunité et une diminution des performances de production chez la volaille (chute de ponte, perte en poids) ; ce qui explique la tendance à la hausse des prix des œufs et du poulet de chair observée ces derniers jours sur le marché national.
Pour faire face à cette situation, un plan de lutte a été élaboré par l’ONSSA en concertation avec la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole et les experts du secteur.
Ce plan vise à court terme à limiter l’impact de la maladie afin de réduire les mortalités et les baisses de performances, à travers notamment la généralisation de la vaccination préventive à tous les élevages avicoles (y compris le poulet de chair) contre le virus H9N2.
L’Office prévoit également le renforcement des mesures de biosécurité et d’hygiène au niveau des élevages avicoles, y compris les moyens de transport des volailles, en collaboration avec les Autorités Locales et la Gendarmerie Royale, ainsi que l’instauration d’un système d’épidémio-surveillance pour suivre et évaluer l’efficacité du programme sanitaire mis en place.