Louis Aliot, vice-président du Front national, avait auparavant estimé samedi que la France n’a pas à se repentir de son rôle positif en Algérie, après l’appel des autorités algériennes à une «reconnaissance franche» par Paris des «crimes» du colonialisme français.
«Les Algériens qui vivent en France, qui la haïssent et la critiquent, n’ont qu’à repartir chez eux, car leur pays est dans état lamenable. Qu’ils aillent travailler pour leur pays» a déclaré Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national et de la commune de Perpignan Méditerranée Métropole, dimanche 10 octobre, lors d’un passage à la chaîne de télévision française d’information nationale en continu CNews.
Pour le député, «c’est la France qui construit l’Algérie, laquelle a été un espace géographique avec des tribus qui a subi plusieurs colonisations. C’est la France qui en a fait un département très moderne» avant de tacler le régime algérien : «Aujourd’hui après 60 ans de socialisme et de FLN, les gens crèvent de faim et ne rêvent que d’une chose c’est de venir chez l’ancien colonisateur, ce qui est un comble.»
En mars, le même député a dénoncé «des tortures et massacres généralisés dont furent victimes environ 100 000 harkis et entre 3 000 et 5 000 pieds-noirs de la part du FLN». En 2012, il a déclaré que «la France n’a pas à se repentir de son rôle positif Outre-Mer et notamment en Algérie. Elle a même le devoir de l’enseigner aux jeunes générations afin de mettre fin aux mauvais procès et à la propagande socialo-communiste.»