L’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), bras syndical de l’Istiqlal, a dirigé de vives critiques envers le gouvernement de Saâdeddine El Othmani affirmant que « la nature attentiste de gouvernement le rend dépendant d’un agenda politique étroit qui réduit le travail du gouvernement dans la simple répartition technique des postes et portefeuilles ».
Le Conseil général de l’UGTM a déclaré dans un communiqué que « cette attente consiste en une simple répartition technique des positions et des gains, en l’absence de toute vision sur les futurs programmes d’action liés à la société, ni avec aucune vision souhaitée du modèle de développement auquel le Roi a appelé, chose qui est à reconsidérer ».
Le Syndicat de l’Istiqlal a dénoncé ce qu’il considérait comme « un traitement biaisé de la part du gouvernement concernant le projet de loi organique sur la grève », soulignant que « ses dispositions visent à annuler ce droit. Le gouvernement insiste pour adopter une approche et une perception unilatérales et contraires à toute législation, notamment la Constitution, et en particulier toute disposition concernant la séparation des droits. » Le syndicat a ainsi demandé au gouvernement de retirer ce projet, et de le renégocier sur la base de consultations fondées sur le dialogue avec les syndicats concernés.
L’UGTM a conclu le communiqué en critiquant ce qu’elle a décrit comme « un empiètement du gouvernement dans toutes ses composantes et institutions publiques sur les libertés syndicales, et l’exploitation des différences politiques dans des règlements de comptes syndicaux ».
وطالبت النقابة الحكومة بسحب هذا المشروع وإعادة التفاوض والمشاورة بشأنه داخل مؤسسة الحوار الاجتماع.
وخلصت إلى انتقاد ما وصفته بـ”مسلسل الاجهاز الممنهج للحكومة بقطاعتها، والجماعات الترابية بمستوياتها والمؤسسات العمومية بأصنافها، على الحريات النقابية، واستغلال الاختلافات السياسوية لتصفية حسابات نقابية”.