A en croire le site Politico, l’Union européenne (UE) chercherait à diversifier ses approvisionnements gaziers pour sortir de sa dépendance à la Russie, et serait, pour ce faire, prête à mettre en place un plan économique d’investissement massif en Algérie en échange d’une plus grande ouverture du pays. Mais les blocages politiques, émanant des autorités algériennes, ralentissent un éventuel accord, constate Politico.
Le principal élément de blocage ne serait autre que le Président Abdelaziz Bouteflika, selon Politico, cité par TSA. « Ils attendent que Bouteflika meure ou qu’il y ait un changement de gouvernement », affirme crûment une source européenne anonyme bien au fait de la relation UE-Algérie, assure Politico. « Ils savent qu’ils doivent changer », indique la même source, au sujet des autorités algériennes.
Ainsi, des deux côtés de la Méditerranée, certains espèrent développer les exportations d’hydrocarbures algériennes vers l’UE, dans un accord où chacun y trouverait son compte. Sécurité d’approvisionnement et lutte contre l’immigration pour l’Europe ; stabilisation, soutien financier (investissements massifs) et diversification économique pour l’Algérie. Tels seraient les termes de cet accord multiforme, rapporte Politico.






