Une équipe de l’université d’Oujda fait partie d’un groupe d’experts qui sont en train de réaliser une série d’explorations afin de déterminer la présence d’une faille méconnue dans la Mer d’Alboran qui a provoqué des séismes ressentis au sud de l’Andalousie, à Sebta et à Melillia et dans certaines villes marocaines.
Selon l’Institut géologique et minier d’Espagne (IGME), une compagne de recherche Océanographique à bord du bateau de recherche Océanographique Hesperides est en cours pour analyser l’instabilité sous-marine liée à une nouvelle zone de faille développée dans ce qu’on appelle la Crise Sismique de 2016 dans la Mer d’Alboran.
Outre les université d’Oujda et de Paris, d’autre institution espagnoles comme l’Institut Espagnol d’Océanographie, l’Institut hydrographique de la marine, l’Institut Royal, prennent part à cette compagne de géologie marine qui, selon EFE, constitue une occasion unique pour connaitre les effets que la sismicité de ces caractéristique provoquent au fond de la Mer d’Alboran, comme les déplacements du fond marin, le déchainement des glissements et autres risques liés à ces caractéristiques qui affectent les côtes espagnoles et marocaines.
Les résultats de cette campagne seront analysés lors du développement d’un nouveau projet de recherche (DAMAGE) commandé par le ministère espagnole d’économie et de la compétivité.
La dernière secousse tellurique, d’une magnitude de 6.3 degré sur l’échelle Richter avec comme épicentre la Mer d’Alboran, s’est produite le 25 janvier dernier occasionnant des dégâts matériels à Melillia et dans certaines villes marocaines, secousse qui a été ressentie également dans plusieurs endroits en Andalousie.
Cette activité sismique semble en continuité avec les tremblements de terre d’Alhoceima en 1994 et 2004, et être liée à la prolongation d’une zone de faille dans la cordière du Rif.