L’administration Trump a mis un frein à un programme initié par l’ancienne Première dame, Michelle Obama, qui visait à promouvoir des repas plus sains dans les cantines scolaires avec moins de sel, de graisses et de sucre.
« S’ils finissent à la poubelle, les repas ne peuvent pas être nutritifs », explique aux journalistes Sonny Perdue, le nouveau ministre de l’Agriculture de Donald Trump, après avoir partagé un déjeuner de nuggets de poulet et de salade avec des enfants d’une dizaine d’années dans une cantine de Virginie (dans l’est des États-Unis ).
Le département de l’Agriculture a expliqué lundi dans un communiqué que cette réforme donnera aux écoles américaines, qui nourrissent 31 millions d’enfants, une « plus grande souplesse ». Sonny Perdue, dont le Sénat n’a confirmé la nomination que la semaine dernière, assure même que sans ces règles de nutrition, les enfants mangeront avec plus d’enthousiasme plutôt que de jeter les aliments les moins appétissants.
À noter que, le programme qui forçait les écoles à adopter de meilleurs standards nutritionnels pour bénéficier de subventions gouvernementales, dans le cadre d’une loi adoptée en 2012, faisait partie des accomplissements les plus remarqués de Michelle Obama.
Pour rappel, cette initiative jugée cruciale contre l’obésité infantile mettait des restrictions sur les quantités de sel et les laits sucrés et imposait d’augmenter la quantité de céréales complètes dans les repas scolaires. Selon le département de l’Agriculture, ces exigences nutritionnelles ont coûté 1,2 milliard de dollars aux districts scolaires et aux Etats, sur les cinq dernières années.