Le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi a mis l’accent, mercredi à Rabat, sur l’importance des dimensions transfrontalière et régionale de la lutte contre le terrorisme pour relever les défis multiples et complexes de ce fléau.
Dans une allocution lue en son nom lors de la réunion de la commission de renforcement de la qualité de vie et l’échange entre les communautés civiles et culturelles, relevant de l’Assemblée parlementaire de l’UpM, Sijilmassi a indiqué que malgré la complexité des défis à relever par les pays de la Méditerranée, il s’avère que la région marche à deux rythmes, à savoir celui de l’Union Européenne qui est intégrée économiquement, avec un taux d’échange commercial élevé dépassant 90%, et celui des pays du sud présentant un taux d’échange ne dépassant pas 1%.
Le secrétaire générale a noté que le défi réside dans le renforcement des échanges Sud-Sud et Nord-Sud et le rapprochement entre les différentes communautés, particulièrement l’échange entre les jeunes, mettant en avant les préoccupations de la population de la région quant à des questions communes comme le vivre-ensemble, les défis sécuritaires et la jeunesse, a rapporté la MAP.
Pour sa part, le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, Abderrahim Atmoun a fait remarquer que la région méditerranéenne est confrontée, actuellement, au défi majeur du terrorisme, précisant à cet égard que le Maroc a renforcé ses capacités nationales en matière de lutte contre ce fléau, par la mise en place progressive d’un un cadre législatif approprié.
En effet, l’Assemblée parlementaire est composée des commissions de la politique, de la sécurité et des droits de l’Homme, des affaires économiques et financières, des affaires sociales et de l’éducation, de la promotion de la qualité de vie, des échanges entre les sociétés civiles et la culture, de l’énergie, de l’environnement et de l’eau et des droits de la femme.






