Les autorités espagnoles s’apprêtent à expulser dix faux demandeurs d’asile du Polisario qui se trouvent actuellement à l’aéroport de Barajas (nord-est du centre de la capitale) selon des sources officielles à Madrid. «En raison de la confidentialité des données, le ministère [de l’intérieur] n’a pas divulgué les motifs de ces rejets, mais a confirmé le renvoi des personnes concernées vers le Maroc», a-t-on précisé.
Pour obtenir «le statut de réfugiés politiques», les séparatistes prétendent être des «activistes sahraouis persécutés» qui ont été «emprisonnés et torturés.» En vain, puisque les services espagnols estiment qu’il s’agit «d’assertions non corroborées» qui ne justifient nullement «une demande de protection internationale.» Ces individus, soutenus par le parti d’extrême gauche Podemos, ont engagé une «grève de la faim» comme instrument de contrainte. Ils «n’encourent aucun danger imminent s’ils retournent au Maroc», a-t-on estimé.
«L’engorgement au sein de l’aéroport de Barajas est devenu problématique face à l’afflux de personnes en provenance de divers pays africains, tels que la Mauritanie, le Sénégal, le Kenya ou l’Algérie. Dans certains cas, des visas de transit ont été instaurés pour prévenir toute tentative de fraude lors des escales à Madrid», détaillent les mêmes sources officielles.