Face aux nombreux affrontements et pillages qui secouent plusieurs villes américaines depuis plusieurs jours, Joe Biden a condamné les violences, dimanche matin, dans un communiqué.
Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a condamné, dimanche 31 mai, les violences qui ont éclaté à travers les États-Unis pour protester contre la mort de George Floyd, tout en estimant que les Américains avaient le droit de manifester contre la brutalité policière.
« Manifester contre une telle brutalité est un droit et une nécessité. C’est une réaction éminemment américaine », a déclaré le candidat dans un communiqué. « Mais mettre le feu à des villes et la destruction gratuite ne l’est pas. La violence qui met en danger des vies ne l’est pas », a-t-il affirmé.
À Minneapolis, des agents en tenue anti-émeutes ont chargé samedi soir les manifestants qui ont défié le couvre-feu, les repoussant avec des fumigènes et des grenades assourdissantes. Des affrontements ont également eu lieu à New York, Philadelphie, Los Angeles et Atlanta, conduisant les responsables de ces deux dernières villes, ainsi que ceux de Miami et Chicago, à annoncer à leur tour un couvre-feu.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a promis samedi de « stopper la violence collective ».