Lors de son audition de confirmation devant le sénat américain, le futur secrétaire d’État de l’administration Trump, Marco Rubio, a souligné les avancées économiques du Maroc ainsi que son rôle déterminant dans la lutte contre le terrorisme.
Le sénateur républicain de Floride a évoqué les partenariats stratégiques entre Washington et Rabat, citant les progrès réalisés dans le cadre des Accords d’Abraham et le renforcement constant des relations bilatérales. «Si vous observez la situation à l’ouest de l’Afrique, il existe de véritables opportunités, non seulement en matière de lutte contre le terrorisme, mais aussi sur le plan du développement économique. Je pense au Maroc, où des avancées considérables ont été enregistrées, grâce aux accords [de 2020], mais également à une relation bilatérale en constante évolution», a déclaré Marco Rubio devant les sénateurs.
L’élu floridien, connu pour ses positions fermes sur les questions géopolitiques, avait, il y a deux ans, appelé à l’imposition de sanctions contre l’Algérie dans le cadre de la loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act). Il reprochait à Alger son rôle dans le soutien indirect à l’effort de guerre russe contre l’Ukraine, en raison de son statut de principal client de l’industrie militaire russe.
Ces déclarations sans précédent mettent en lumière la place centrale que M. Rubio souhaite accorder aux partenariats stratégiques en Afrique du Nord, et particulièrement au Maroc, dans la politique étrangère de la future administration Trump.