La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen va devoir s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Nanterre. En cause, des tweets de 2015 comportant des photos d’exactions du groupe djihadiste Daech.
Pour répondre au journaliste Jean-Jacques Bourdin qu’elle accusait d’avoir confondu Daech et le Front national, Marine Le Pen avait partagé, le 16 décembre 2015, des photos d’exécutions perpétrées par le groupe djihadiste en y mettant comme légende : « Daech, c’est ça ! ». Les photos, très violentes, avaient immédiatement soulevé l’indignation de la sphère internet et la sphère politique.
Suite à cela, Marine Le Pen s’est vue retirer son immunité parlementaire, d’abord en tant qu’eurodéputée puis en tant que députée. Elle a ensuite, été mise en examen le 1er mars 2018 et s’était même opposée à l’expertise psychiatrique ordonnée dans les procédures pénales, en ne s’y rendant pas. Le Pen clame que cette méthode est utilisée « dans les régimes totalitaires ».
Rappelons que le code pénal français punit la diffusion de messages violents susceptibles d’être vus par un mineur, par au moins trois ans de prison et 75 000 € d’amende.






