À l’affiche des »Fantomes d’Ismael » d’Arnaud Desplechin, Marion Cotillard est revenue sur un souvenir qui la hante, dans les colonnes de Paris Match. Elle explique : « Quand je suis entrée au collège, je venais de la banlieue parisienne, de la cité. Dans la cité, c’est la mixité ethnique et la mixité des origines ».
« Et quand je suis arrivée à la campagne, il y avait beaucoup moins cette mixité. Je suis devenue amie avec une petite fille marocaine. Et la petite Parisienne qui débarque et qui est amie avec une Marocaine, certains n’ont pas vraiment compris ni apprécié. »
Traumatisée, elle se souvient : « J’ai été poussée sous les escaliers et on m’a versé dessus un litre d’eau de Cologne pour me désinfecter parce que j’étais l’amie d’une Arabe! Ça a été extrêmement choquant, je me suis dit: ‘On est chez les fous!’.