Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, non reconnu, avait appelé à travers ses relais au boycott des élections législatives prévues au Maroc ce 8 septembre.
Les militants du mouvement islamiste Justice et bienfaisance n’ont pas pu promouvoir le boycott des élections marocaines et leurs appels à l’abstention ont été inaudibles. Selon nos sources, «l’engouement des internautes a fait échouer la campagne de boycott et les tentatives de discrédit des autorités, initiées par les militants du mouvement islamiste Justice et bienfaisance les détracteurs du Royaume.»
Les autorités marocaines ont annoncé qu’à la mi-journée, le taux de participation a atteint 12% au niveau national, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. Il est supérieur de 2% à la participation aux législatives de 2016, mais c’est la première fois que les quelque 18 millions d’électeurs choisissent leurs 395 députés le même jour que leurs représentants communaux et régionaux, ce qui est censée réduire l’abstention.
Ce mercredi 8 septembre, ce scrutin a donné lieu à «une activité accrue», que «ce soit sur Facebook ou sur Twitter» entre le camp des abstentionnistes, largement minoritaires, et le camp qui prône la participation massive.
Toujours selon nos sources, le sursaut électoral espéré se profile, malgré les appels de AWI appelant «les citoyens marocains à ne pas voter», sous prétexte que «de toutes les manières, le taux de participation sera exagéré par les autorités», ou que «les élus, seront finalement désignés par le palais, ce qui rend la participation inutile». «L’ensemble des arguments avancés, reste restreint au cercle des détracteurs et des parties hostiles, en n’enregistrant qu’une très faible interaction de la part des internautes».