La route de la soie est une nouvelle étape dans l’histoire des échanges d’expertises entre le Maroc et la Chine. C’est un projet colossal qui vise à accroître le secteur économique dans divers domaines, tels que les énergies renouvelables, l’agroalimentaire, l’industrie automobile et le tourisme.
Une conférence s’est tenue la semaine dernière à Rabat par Zhai Jun, envoyé spécial de la Chine pour les affaires du Moyen-Orient, à l’issue du Forum de coopération sino-arabe. Selon Zhai Jun, les relations entre Rabat et Pékin ont connu un élan important ces dernières années, notamment après la visite officielle du Souverain en 2016. Toutefois, “la coopération économique et commerciale reste en deçà des attentes et de la qualité des relations politiques entre les deux pays’’ a-t-il affirmé.
Par ailleurs, la route de la soie ‘une ceinture, une route” constitue une plateforme favorisant la relance des échanges économiques entre les deux pays, affirme M. Jun qui a également mis l’accent sur les secteurs des infrastructures, puisqu’ils offrent un grand potentiel d’échange, ainsi que le domaine industriel en plus des investissements directs (IDE).
Le marché chinois constitue aujourd’hui l’une des priorités des responsables du tourisme au Maroc. D’ailleurs, l’envoyé spécial pour les affaires du Moyen-Orient a mis l’accent sur l’importance de la décision du Maroc d’épargner le visa pour les citoyens chinois, “c’est une mesure susceptible de les encourager à se rendre en grand nombre notamment avec le lancement de l’ouverture aérienne directe de Casablanca-Pékin”.
M. Jun a également abordé la question de l’enseignement qui, d’après lui, figure également parmi les sujets phares de ce partenariat. Dans ce contexte, il a rappelé la décision du gouvernement de son pays d’accorder des dizaines de bourses au profit d’étudiants marocain, « ce qui ambitionne de plus en plus le choix de poursuivre leurs études en Chine ».