Des salafistes libérés récemment ont menacé de rejoindre les foyers de tension et l’organisation terroriste de l’Etat Islamiste (Daech) à cause de leurs conditions matérielles difficiles et leur pauvreté, rapporte le journal « Akhbar Al Yaoume ».
Citant l’un de ces salafistes, Abdelkrim Chadli, le journal indique, dans son numéro de jeudi, que ces derniers ont informé les responsables de leurs conditions de vie difficiles, attirant l’attention sur le fait que cette situation peut les pousser à rejoindre les foyers de tension.
Selon Chadli, cité par le même journal, pas moins de 1400 salafistes ne sont toujours pas intégrés dans la société et ne disposent d’aucun revenu quotidien, dont 600 vivent dans le chômage malgré leurs diplômes supérieurs.
De son côté, le secrétaire général du conseil national des droits de l’homme (CNDH), Mohamed Sebbar a expliqué, selon « Akhbar Al Yaoume », que le gouvernement n’exclut pas cette catégorie, appelant, cependant, à œuvrer pour leur intégration, sans distinction aucune, malgré le taux élevé du chômage dans le pays.






