Le Gouvernement marocain a exprimé son soutien total aux mesures juridiques, administratives et sécuritaires, adoptées récemment par le Bahreïn « pour préserver son unité nationale, sa sécurité et sa stabilité », a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC) dans un communiqué.
Les autorités bahreïnies, rappelle-ton, ont déchu de sa nationalité le plus haut dignitaire chiite de ce pays du Golfe, cheikh Issa Qassem, accusé « d’encourager le confessionnalisme », a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.
Le communiqué du MAEC, qui ne fait pas explicitement mention de cet opposant chiite, souligne que le Maroc « soutient le droit des autorités bahreïnies à prendre les mesures appropriées pour préserver son unité nationale dans le cadre des principes de citoyenneté et de coexistence pacifique (…) ».
Cheikh Issa Qassem, considéré comme le chef spirituel de la majorité chiite dans ce pays dirigé par une dynastie sunnite, utilisait le forum religieux pour servir « des intérêts étrangers » et « encourager le confessionnalisme et la violence » dans le pays, précise le ministère bahreïni dans un communiqué publié par l’agence officielle Bna.
Cette décision a suscité les protestations du gouvernement iranien.