La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah Chaqroun, a appelé, jeudi à Skhirat, les pouvoirs publics à faire des relations Maroc-France un « nouveau vecteur de développement ».
Lors de son intervention à la séance inaugurale du Forum économique Maroc-France, tenu sous le thème « Bâtir les ponts pour la croissance et l’emploi », Miriem Bensalah, a invité les pouvoirs publics des deux pays à mettre en place les mécanismes, pour que les opérateurs économiques soient des acteurs à part entière, et moteurs, de cette nouvelle dynamique.
Dans ce sens, la présidente de la CGEM a indiqué que le Maroc et la France disposent d’un ancrage historique en Afrique et des atouts complémentaires à mettre en commun, relevant que le Maroc consacre les deux tiers de ses investissements directs étrangers (IDE) au continent Africain et les entreprises, implantées dans une trentaine de pays opérant dans un large éventail d’activités.
« Nous agissons avec un prisme d’action axé sur l’investissement pérenne et la création de valeur ajoutée et d’emplois locaux, et ce, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a-t-elle souligné.
La présidente de la CGEM a également indiqué que la France est un investisseur historique de taille en Afrique et devrait augmenter de 75% ses investissements sur le continent au cours des 10 prochaines années, faisant remarquer que les entreprises françaises opèrent notamment dans la distribution, l’industrie, les services à l’entreprise, ainsi que l’exploitation des ressources.
Aux yeux de Bensalah, le Maroc et la France peuvent mettre à profit cette plateforme d’activités industrielles et commerciales, développées de part et d’autre, pour actionner leurs synergies en Afrique, a relayé la MAP.