Le tout répressif pour arrêter l’hécatombe des routes n’est plus la panacée. Les pouvoirs publics s’en sont rendus compte en faisant désormais la part belle à la pédagogie, pour lutter contre les accidents de la circulation et en appeler à la conscience des automobilistes.
C’est l’objectif recherché à travers l’installation de 25 radars pédagogiques dans 12 villes du Royaume, non pas pour prendre en défaut les conducteurs et les sanctionner pour excès de vitesse, mais juste pour leur signaler à quelle vitesse ils roulent et les habituer à une conduite citoyenne, surtout en périmètre urbain.
Ces radars, qui plus est, fonctionnent à l’énergie solaire, sont déjà opérationnels depuis fin juillet dernier à Rabat-Salé-Témara et Casablanca qui se partagent le plus d’appareils, avec 4 radars pour chaque métropole. Viennent ensuite les villes de Marrakech (3), Agadir (2), Tanger (2), Oujda (2), Fès (2) et Meknès (2).
Le ministère de l’équipement, du transport et de la logistique a déboursé plus de 1,2 million DH pour l’acquisition et l’installation des 25 premiers radars, soit 43.000 DH l’unité.
Le ministère se fait accompagner dans ses efforts par le Comité national de prévention de la circulation (CNPAC), dont le secrétaire permanent, Benaceur Boulaajoul, a confié à un journal national que Le parc de radars pédagogiques devrait encore se renforcer avec une nouvelle commande.
«D’autres villes seront ciblées par ce projet. Pour cela, 25 radars sont en cours d’acquisition», indique M. Benaceur. Seront identifiées ultérieurement les noms des villes qui seront dotées de ces nouveaux appareils.
Suite aux recommandations des autorités locales et la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les radars ont été implantés là où il a été constaté des excès de vitesse, la finalité étant de rappeler aux conducteurs qu’ils circulent dans une zone où il est nécessaire de réduire leur vitesse.