La police marocaine a repoussé dimanche 15 septembre une foule de candidats à l’émigration clandestine qui cherchaient à rallier Sebta. Mardi 17 septembre, Des images non authentifiées, montrant un groupe d’individus torse nu, assis à même le sol, dos tourné et les mains croisées derrière la tête, alignés en rangs serrés à proximité de fourgons stationnés à l’arrière-plan, ont fait réagir certaines voix habituées aux prises de position antimarocaines.
Ces clichés visent à alimenter une nouvelle polémique à caractère «droits de l’homme» en vue de provoquer un effet boule de neige susceptible d’exacerber la crise. Des commentaires rappellent qu’il «est essentiel de ne pas tomber dans le piège tendu par ceux qui tirent profit de cette situation, voire en sont les instigateurs», qu’il est de notoriété publique que l’intervention des forces de l’ordre s’est effectuée face à une foule humaine exceptionnelle, loin d’être pacifique, comme en témoignent les nombreux blessés parmi les rangs des agents.
Marée humaine inédite
L’état de dépouillement des personnes interpellées, a-t-on précisé, «s’explique par le fait qu’elles ont été interceptées en mer ou lors de leur débarquement. Le nombre élevé d’individus nécessitait un regroupement ordonné. En outre, les clichés pris à proximité des véhicules des forces auxiliaires ne montrent aucun signe de violence.» Les forces de l’ordre «ont fait face à une marée humaine inédite». Dans la gestion de telles crises, «le principe (événement exceptionnel, traitement exceptionnel’) prévaut. Il est même remarquable qu’aucun décès ni blessure grave parmi les migrants n’ait été signalé après l’intervention des forces publiques», a-t-on observé.
Il est bien connu que la foule en question était une «masse humaine exceptionnelle, loin d’être pacifiste, lors de l’intervention des forces de l’ordre, qui ont compté plusieurs blessés parmi leurs rangs», a-t-on relevé, signalant que «les photographies incriminées ne proviennent pas d’une source officielle. Elles ont été prises dans des espaces ouverts par des individus cherchant à attiser le mécontentement public.» Il n’existe, a-t-on dévoilé, «ni images ni preuves attestant de traitements violents infligés aux personnes interpellées par les forces de l’ordre. Au contraire, plusieurs photographies illustrent l’interpellation de ces immigrés avec une grande retenue.»
Par ailleurs, en consultant les images diffusées en ligne montrant les comportements des forces de l’ordre d’autres pays, notamment européens, il apparaît clairement que la réponse des forces marocaines était très appropriée, voire extrêmement professionnelle et efficace. Certaines voix cherchent à «déplacer le débat vers le domaine des droits de l’homme à travers accusations infondées», indiquent nos sources.
Exemples d’ailleurs
La police croate et hongroise a recouru à des méthodes violentes à l’encontre des migrants cherchant à traverser leurs territoires pour atteindre l’Europe, devenue le rêve de nombreux exilés bloqués aux portes de ces pays. Les réseaux de passeurs opérant depuis la Serbie ou la Bosnie ont érigé ces pays en bases de départ vers les frontières presque hermétiquement fermées. Sur 100 migrants, seuls 12 parviennent à traverser, leur périple est marqué par la peur, la souffrance et des risques qui pourraient leur coûter la vie, notamment à cause des fleuves imposants et des forêts denses qui jalonnent leur passage illégal.
Il est crucial de rappeler que les frontières de l’Europe de l’Est, en particulier celles de la Croatie, sont souvent le théâtre de violences impitoyables infligées par les forces de l’ordre.