Le gouvernement marocain devra revoir à la baisse le taux de croissance économique de 5 à 3 pour cent entre 2015 et 2016, du fait du recul prévu de 1,8 pour cent des activités agricoles consécutif à une année agricole moyenne, a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid.
Traitant des perspectives 2016 de l’économie marocaine, le ministre, qui intervenait mercredi, lors du Forum de la MAP sur « les perspectives pour l’économie marocaine en 2016 », a expliqué que la loi de Finances 2016 vise notamment à ramener le déficit budgétaire de – 4,3 pc en 2015 à – 3,5 pc en 2016 et les comptes courants de – 2 pc à – 1,5 pc.
Il s’agit aussi, selon le ministre de maintenir l’inflation à hauteur de 1,7 pc, dans le cadre d’un prix du Baril de pétrole à 61 Dollars, sur la base de dépenses à hauteur de 388 Milliards de Dirhams (MMDH) et des recettes devant atteindre 364 MMDH.
A propos du taux d’endettement, le ministre a évoqué une tendance baissière du ratio de la dette en 2016, passant de 63,4 pour cent à fin 2015, à un taux prévisionnel de 60 pc à l’horizon 2020.
Il a précisé que l’endettement à court terme représente 14 pc de la dette publique, avec 77 pc au niveau intérieur et 23 pc au niveau extérieur.
S’agissant de la structure de la dette publique extérieure du Maroc, le ministre a expliqué que celle-ci est en Euro pour 77 pour cent et en Dollar pour 17 pour cent et que les taux d’intérêt appliqués à cette dette sont fixes pour 62 pc et variables pour 38 pc de cette dette.






