La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé, mardi 17 décembre, que les détenus poursuivis dans l’affaire dite de “l’Escobar du Sahara” sont incarcérés dans des quartiers et des unités distincts, séparés les uns des autres.
Dans un communiqué consulté par Barlamane.com, la DGAPR a précisé que, comme l’ensemble des détenus, «ces prisonniers disposent effectivement de téléviseurs et bénéficient du droit d’utiliser le téléphone conformément à la réglementation en vigueur tout en étant soumis à une stricte surveillance.»
Démenti des rumeurs sur les privilèges accordés aux détenus
La délégation a catégoriquement démenti les allégations selon lesquelles les détenus concernés recevraient leurs repas d’un traiteur spécialisé dans les événements festifs. Elle a rappelé que les repas de tous les détenus de l’établissement pénitentiaire «sont préparés par une entreprise exercée dans ce domaine, conformément aux normes en vigueur.»
Par ailleurs, la DGAPR a réfuté les informations affirmant que le quartier 11 de la prison locale de Casablanca «serait réservé aux détenus aisés.» Elle a précisé que cette unité «est destinée aux détenus âgés de plus de 60 ans ainsi qu’à des prisonniers issus de corps paramilitaires ou poursuivis pour diverses affaires. Aucun des détenus impliqués dans l’affaire du “baron de la drogue malien” n’est incarcéré dans ce quartier», a-t-on souligné.
Des personnalités publiques poursuivies dans l’affaire
L’affaire “Escobar du Sahara” implique plusieurs personnalités de premier plan actuellement jugées, parmi lesquelles Saïd Naciri, ancien président du conseil préfectoral de Casablanca et ex-président du club Wydad Casablanca mais aussi Abdelnabi Bioui, ancien président de la région de l’Oriental.
Cette affaire, qui a suscité un large écho médiatique, continue de dévoiler des ramifications impliquant des responsables de haut rang, alors que le procès suit son cours devant les juridictions compétentes.