Les analystes financiers de Moody’s s’attendent, pour les 18 mois qui viennent, au maintien des flux d’investissements directs étrangers (IDE) au Maroc, estimant que l’environnement, jugé stable, et les perspectives de croissance économiques, « en font une destination attrayante pour les investisseurs, en particulier dans les services, les industries d’exportation les plus récentes et les énergies alternatives ».
Dans son dernier rapport d’analyse annuelle de la dette du Maroc, mis en ligne récemment, Moddy’s estime aussi que les réformes de la caisse de compensation, associées aux faibles prix du pétrole vont contribuer à renforcer les finances publiques et externes du Maroc. Le document ajoute que cela devrait créer un espace supplémentaire pour les dépenses en capital et que, de son point de vue, le bilan du gouvernement devrait se consolider pour 2016-2017.
L’agence de notation américaine cite aussi le plan solaire marocain comme étant un moteur de développement, précisant que le royaume pourra ainsi faire baisser sa facture énergétique, largement dominée par les importations.
Pour rappel, en septembre 2014, Moody’s avait revu à la hausse la perspective de la note du Maroc, la faisant passer de négative à stable (Ba1). Nous étions au lendemain des premières réformes des subventions énergétiques annoncées par Rabat.






