Le Maroc et le Pérou sont les deux pays desquels les prisonniers espagnols à l’étranger se plaignent le plus, notamment à cause des conditions de détention et de la lenteur de la procédure de leur transfert vers l’Espagne pour purger le reste de leur peine de prison.
C’est ce qui ressort du rapport annuel du Défenseur du Peuple pour l’année 2016 dont s’est fait l’écho mardi l’agence Europa Press.
Selon ce rapport, le nombre total des prisonniers espagnols de droit commun à l’étranger s’élève à 1.328 dont 95 sont détenus au Maroc et 243 au Pérou. La majorité de ces prisonniers, soit 90%, sont privés de liberté pour des affaires de trafic de la drogue.
La Défenseur du Peuple, Soledad Becerril, a insisté sur le rôle « fondamental » que doivent jouer les missions diplomatiques espagnoles afin d’aider les familles des détenus qui souffrent de l’éloignement, des difficultés de connaissance de la langue et des systèmes juridiques et pénitentiaires étrangers, ainsi que du manque de soins notamment.