Le Maroc érige en priorité la réduction de la dépendance de l’agriculture et de sa fragilité face aux aléas climatiques.
Le Ministère de tutelle, dans le cadre du Plan Maroc Vert, prévoit d’augmenter, à l’horizon 2020, la valeur ajoutée des terres irriguées de plus de 4 000 DH par hectare, au lieu de 3 500 DH/ha actuellement.
Le Département compte également poursuivre l’extension du périmètre irrigué, à travers la mise en œuvre de deux projets structurants, à savoir l’irrigation par eau dessalée à Chtouka à l’horizon 2019 et l’extension de l’irrigation dans le Gharb.
C’est ce qui ressort des prévisions, du Ministère de l’Agriculture, inclues dans le projet de loi de finances 2016.
Augmentation de 37% des plantations à forte valeur ajoutée
En matière de réalisations, le Maroc a franchi plusieurs étapes donnant lieu à une hausse de 37% des plantations à forte valeur ajoutée, permettant le renforcement des filières plus résistantes vis-à-vis de la sécheresse au détriment des céréales.
Désormais, ces filières agricoles couvrent 70% de la valeur ajoutée agricole, affirme le Ministère de tutelle.
Ceci a pu être réalisé grâce, notamment, aux actions de renforcement de la politique d’économie d’eau engagée, depuis 2008, induisant une augmentation des superficies sous micro-irrigation de 127% à 410 000 ha et permettant de réaliser près de 75% des objectifs du Plan National de l’Economie d’Eau en Irrigation qui vise l’irrigation de 550 000 hectares et une économie d’eau de près de 1,4 milliard de m3, à l’horizon 2020.






