Barlamane.com a appris de sources sûres que la chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Marrakech a décidé de reporter le procès du député pamiste, président d’une commune rurale de Marrakech, qui a été interpellé dans le cadre d’une enquête sur des faits de corruption présumée, au 5 février.
Soulignons qu’Abderrahman El Kamel, député du Parti authenticité et modernité (PAM), est soupçonné d’avoir accepté de l’argent liquide de la part d’un Marocain établi à l’étranger contre une promesse d’attribution de permis de construire d’un bâtiment résidentiel. Il a été placé en détention provisoire le 21 janvier dernier. Selon M. El Kamel, il s’agissait d’un «remboursement de service» à la personne concernée.
Selon les sources de Barlamane.com, les premières conclusions de l’enquête menée ont confirmé l’existence d’un «système de corruption» où d’autres personnes, dont des responsables locaux et des responsables partisans, seraient éclaboussées dans des scandales liées à ce dossier qui promet de multiples rebondissements. Cette remise de fonds contre l’attribution d’un permis de construire met en lumière la crise du logement dans la commune rurale présidée par El Kamel.
Rappelons que la peine prévue pour la corruption est édictée par l’article 248 du Code pénal marocain qui stipule qu’est coupable de corruption et puni de l’emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 2.000 à 50.000 dirhams quiconque sollicite ou agrée des offres ou promesses, sollicite ou reçoit des dons, présents ou autres avantages.






