La députée de la fédération de la gauche, Fatima Tamni, a présenté un projet de loi au bureau de la chambre des représentants, visant à légaliser les prix des matières premières, en fixant des marges bénéficiaires maximales, ou en plafonnant les prix.
Cette proposition intervient, selon la députée, suite à la vague des prix élevés des matières premières et des services dans le Royaume, qui, selon Mme Tamni, vont se poursuivre en raison des déséquilibres des chaînes de production, et la pression sur la demande de certains matériaux sur le marché international, sans oublier les répercussions persistances dues au Covid-19.
Le texte de loi propose d’« exclure les matières premières et services de base suivants : les combustibles, les huiles de table, le lait, la farine de toute nature et ses dérivés, les préparations pour nourrissons, le riz, la graine de coton, l’enseignement privé à tous les niveaux, de la liste des matériaux et services dont les prix ne sont pas fixés. Les autorités devraient se charger de réglementer leur prix conformément à l’article 2 de la loi n°104.12 relatif à la liberté des prix et de la concurrence. »
La proposition demande également à « réglementer les prix des matériaux et services stipulé dans l’article 1, soit par des plafonds de prix, soit en fixant des marges bénéficiaires maximales ».






