La 18ème édition du Festival Mawazine Rythmes du Monde accordera, comme de coutume, une large place aux stars du monde arabe et aux célébrités internationales. Et cette année encore, c’est le Théâtre National Mohammed V qui sera le haut lieu de ces concerts.
Pour son ouverture, le Festival Mawazine accueillera, vendredi 21 juin, le Ballet Flamenco de Andalucía, l’institution la plus emblématique de l’art populaire andalou depuis sa création il y a plus de vingt ans, avec les plus grandes figures de la danse espagnole dont Israel Galván, Isabel Bayón, et Rafael Campallo.
Après l’Espagne, c’est au Liban que le public sera convié. Le samedi 22 juin d’abord, avec la présence du compositeur Ziad Rahbani, également metteur en scène et pianiste. Fils aîné de la mythique Fairuz et du grand Assi Al-Rahbani. Le lendemain, dimanche 23 juin, Mashrou’Leila, représentant de la scène arabe alternative, qui fait sensation au Moyen-Orient, enchantera la salle avec son style électro-oriental rock.
La France sera aussi à l’honneur avec Abd Al Malik. Lundi 24 juin, le rappeur d’origine congolaise proposera aux festivaliers l’esthétique singulière qui a fait son succès. La vedette sera tenue mardi 25 juin, par la référence de la musique hexagonale, Julien Clerc qui compte plus de 28 albums studios, de nombreuses tournées mondiales et une multitude de prix et distinctions.
Le Théâtre National Mohammed V vibrera, mercredi 26 juin, aux sons des Sister Sledge, de véritables icônes du disco venues des États-Unis. Formé en 1971 par les sœurs Deborah, Joan, Kim et Kathy, le groupe a vendu plus de 15 millions de disques et reçu plus de 100 prix et distinctions. Le lendemain, l’Américain Stanley Clarke, le bassiste le plus talentueux de sa génération, témoignera de son jeu unique.
Les musiques du Maroc et de l’Algérie seront célébrées ensuite le vendredi 28 juin. En présence de Samir Toumi, qui dévoilera sa maîtrise du patrimoine musical arabo-andalou, avec la rigueur et la passion héritées de ses maîtres. Puis avec Sanaa Marahati, qui représente la nouvelle génération des chanteurs marocains de melhoun et de musique gharnati.
En clôture, l’Egyptien Mohamed Mohsen charmera l’auditoire, samedi 29 juin, avec sa voix unique qui lui a valu d’être distingué du Prix Al-Ahram dans la catégorie « Meilleur jeune chanteur » en 2012.






