Lors d’une rencontre non-officielle, Saïd Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a promis de se pencher sur les mutations des professeurs de collège et de lycée, surtout celles formulées pour rapprochement de conjoint.
La situation de nombreux enseignants dont la demande de mutation pour rapprochement familial n’a pas encore été traitée, est jugée intolérable. L’épreuve de la séparation à long terme, la réalité de l’éloignement géographique et des contraintes économiques, sont des paramètres qui démontrent que les mutations, un des instruments de la mobilité des enseignants qui souhaitent changer de département, sont une problématique cruciale.
Interrogé lors d’une entrevue non-officielle sur les transformations de la condition enseignante et sur les conséquences de ne pas prendre en compte les souhaits de mobilité des agents d’éducation motivés notamment par des situations personnelles, familiales, Amzazi a déclaré qu’un mouvement national sera ouvert aux enseignants du primaire, du secondaire-collégial et du secondaire-qualifiant, aux cadres des académies régionales d’éducation et de formation, qui auront la possibilité de bénéficier d’une mutation au sein de leur région d’affectation.
Les enseignants en rapprochement de conjoints seront prioritairement traités affirme Saïd Amzazi, qui a décidé de donner un coup de pouce au processus qui confronte, chaque année, l’ensemble des demandes de mutation formulées par les personnels de l’Education nationale au niveau de chaque académie. Il s’agit d’assurer l’efficacité, la continuité et l’égalité d’accès au service public de l’éducation nationale tout en répondant à la demande de mobilité du corps enseignant.