Selon le bimensuel tunisien l’économiste maghrébin, une visite de la ville de Laâyoune permet de faire le constat des efforts déployés depuis l’indépendance par le Maroc.
Laâyoune est un véritable chantier à ciel ouvert. « On a beau retourner la question dans tous les sens et la regarder sous tous les angles, la vérité apparaît toujours au grand jour. Ainsi, il n’y a pas d’autre issue qu’une large autonomie proposée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans le cadre de la souveraineté marocaine », estime le journal tunisien l’économiste maghrébin.
Le bimensuel souligne que depuis la décolonisation de la ville de Laâyoune et sa région en 1975, la région est « méconnaissable » puisqu’elle comporte désormais des voies routières et qu’elle est rattachée « au réseau national de transport terrestre ». Elle est aussi dotée d’un aéroport international et de nouvelles habitations. Elle comporte également un réseau d’écoles et de lycées, des stades de quartier, une salle couverte omnisports, un hôpital, des dispensaires, des clubs de loisirs, une bibliothèque publique et un centre de dessalement de l’eau de mer.
D’après le média tunisien, « Laâyoune se sent profondément marocaine ». Tout en parlant « d’une décentralisation réussie », il souligne que « le gouvernorat n’est là que pour impulser l’effort de développement. Les habitants des régions gérant eux-mêmes leur quotidien ». Il note qu’une visite de la ville de Laâyoune permet de faire le constat des efforts déployés depuis l’indépendance, faisant savoir que pourtant cela ne fut pas facile, la ville souffrant de conditions climatiques difficiles notamment une quasi-absence d’une eau potable, l’avancée des sables et des vents désertiques chargés de sable. Dans ce contexte, une enveloppe de plus de 77 milliards de dirhams a été débloquée dans des projets ciblant le développement des provinces du Sud.
Le journal revient, par ailleurs, sur « Phosboucraa », détenu par le Groupe Office chérifien des phosphates (OCP), qui opère dans le domaine de l’extraction, la transformation et de la commercialisation de phosphate naturel. Il ajoute que 75% des employés de l’entreprise viennent de la région et le site est en chantier, faisant savoir que pratiquement, un nouveau site est en préparation. Selon la même source, le Centre de recherche, situé à proximité du site « Phosboucraa », est prêt, l’objectif étant de favoriser l’étude et l’analyse des plantes qui peuvent faire bon ménage avec l’eau salée dans une région où l’eau peut contenir jusqu’à 12 grammes de sel et où les précipitations n’excèdent pas 100 millimètres par an.