Aujourd’hui, un groupe de huit adolescents voulant profiter de sa journée de dimanche, s’est dirigé vers le cinéma Megarama pour regarder le fameux film « Jumanji : Next Level. Ils ont ainsi choisi l’enseigne qui se trouve dans le nouveau Mall de l’Agdal, à Arribat Center. Leur sortie dominicale a, toutefois, tourné au drame.
Une bande de jeunes adolescents de quatorze ans, s’est acheminée aujourd’hui à 16h, vers le Megarama de Arribat Center, pour regarder la suite de leur film favori : « Jumanji : Next Level » A l’instar de tous les groupes, qui partent ensembles au cinéma, ils chuchotaient de temps à autre pour commenter le film. Toutefois, un homme, assis à quelques sièges d’eux accompagné d’une femme, n’a pas supporté leurs chuchotis et, s’est levé frappant à la tête le premier adolescent à sa portée et abreuvant les autres d’insanités les unes plus salées que les autres.
Ne se contenant pas de cette violence, il est aussitôt sorti faire appel à la sécurité pour les expulser. Suite à cela, un agent de sécurité a fait sortir tout le groupe, qui a par ailleurs reconnu qu’il bavardait de temps à autre. L’agent de sécurité a fait appel à un responsable de l’administration pour les entendre. Les enfants traumatisés par la violence subie, ont eu beau expliquer ce qui s’est réellement passé, ni l’agent ni le responsable administratif n’ont songé un instant à les croire, prenant la défense de l’agresseur, qui lui a pu regagner son siège et regarder la suite du film. C’est alors qu’un deuxième agent de sécurité, flanqué d’un spectateur lambda, qui avait assisté à toute la scène de violences, est venu confirmer les assertions des adolescents, par un témoignage en leur faveur. C’est seulement à ce moment-là que les jeunes adolescents ont été autorisés à regagner leur places dans la salle de cinéma. Sans en faire sortir l’agresseur, ni appeler la police pour agression physique et verbale sur mineurs. Aucune excuse de la part du responsable n’a été faite aux enfants ni aucune initiative de contacter leur parents pour gérer le traumatisme dont ils ont été victimes.
Nous avons, de notre côté, essayé de contacter les différents numéros de téléphones de Arribat center ainsi que du Megarama, sans succès. Une source avérée de barlamane.com/fr souligne que les parents des enfants comptent porter plainte dès demain. Par ailleurs, l’un d’entre eux s’est rendu au Mégarama, a rencontré le responsable administratif en question qui a assuré n’avoir pas eu vent d’une quelconque agression … démentant éhonteusement, de ce fait, les dires des enfants et des témoins sur place.
Le plus curieux est qu’il ne s’agit pas d’un événement isolé. Il y a quinze jours, une avocate de la place, accompagnée de ses enfants pour une séance de cinéma au même endroit, a croisé 7 adolescentes qui prenaient à partie un vigile. Celui-ci aurait mis à terre une d’entre elles car elle courait, ce qui serait interdit au sein du Mall. L’avocate demandant des explications à une telle attitude, le vigile aurait répondu que les filles étaient mal éduquées, ce à quoi l’avocate a rétorqué que ses prérogatives était la sécurité, et certainement ni la violence ni de se substituer aux parents seuls à même d’éduquer leur progéniture. Les adolescentes paraissaient déterminées, a souligné l’avocate en question, à se plaindre à leurs parents et à leur demander de prendre cause pour elles. L’avocate, quant à elle, a déclaré à Barlamane.com/fr, qu’elle a été grandement choquée par la scène à laquelle avait assisté.
Megarama, une enseigne des plus connues et des plus visitées au Maroc, doit être un lieu sûr et sécurisé, car il s’agit d’un lieu de divertissement public. Toutefois, l’incident d’aujourd’hui, ainsi que celui d’il y a deux semaines, prouvent que le personnel en charge de la sécurité et du respect de la réglementation, loin d’y veiller, encourage ceux qui les enfreignent en portant atteinte à l’intégrité physique et morale des mineurs.
Aujourd’hui, le rôle du responsable administratif aurait été d’appeler la police pour rassurer les enfants et laisser le soin aux autorités d’interpeller l’agresseur afin qu’une enquête soit ouverte. Le rôle de ce responsable aurait, en outre, été de sécuriser le périmètre où se trouvaient les enfants loin de l’agresseur et non dans la même salle, car il aurait pu récidiver. Ailleurs, une cellule d’écoute aurait été mise à disposition des enfants pour dépasser le traumatisme vécu, le staff administratif leur aurait présenté des excuses. Ailleurs, enfin, une fois les procédures de sécurité et de prise en charge des enfants enclenchées, l’enseigne aurait offert des séances gratuites en sus, pour les avoir fait sortir et fait rater une bonne partie de la séance, si ce n’est par professionnalisme au moins pour gagner en notoriété. Et avant toute chose, ailleurs, le responsable administratif aurait demander aux enfants d’avertir les parents et n’aurait pas jamais dissimulé à l’un d’eux, les faits.