Les hommes et femmes du prétoire au tribunal de première instance de Meknès, ont vécu il y a deux jours une situation trop embarrassante pour ceux censés défendre le droit.
Alors qu’un des leurs- venu spécialement de Casablanca pour plaider une affaire devant ce tribunal- effectuait des va et vient vers les magistrats, il a constaté à la fin de sa plaidoirie que son téléphone portable avait disparu. Cherchant partout mais en vain, cet avocat s’est étonné de la disparition de son téléphone mobile surtout qu’il se trouvait sur le banc réservé aux hommes et femmes à la robe noire, donc en « sécurité ».
Il a ensuite emprunté le téléphone d’un de ses collègues pour appeler le sien mais en vain car ce dernier était éteint. C’est alors qu’il a eu recours à l’application de localisation par GPS que contenait son téléphone coûteux. Ce qui lui a permis de découvrir exactement l’endroit où il se trouvait,…. dans les proches d’un de ses confrères qui se tenait à coté de lui au moment de la plaidoirie. Cet avocat-voleur exerce ce métier depuis seulement 3 ans, selon le journal Assabah qui précise que cet apprenti avocat a osé nier les faits, affirmant qu’il avait acheté ce téléphone d’occasion dans le marché. Mal lui en prit car une fois que la victime a composé son code, il s’est allumé comme par enchantement, alors que le visage du voleur a viré au rouge. Il aura fallu l’intervention du procureur pour calmer la situation et surtout étouffer ce scandale qui s’est terminé par l’abandon de la plainte de la l’avocat victime.
Ce que le journal ne raconte pas, c’est l’attitude de ceux qui étaient assis au banc des accusés écoutant les plaidoiries de leurs avocats dont l’un d’eux, a failli s’asseoir avec eux n’eut été la médiation du procureur.