Une bande criminelle s’adonnant à la commercialisation de matériels de choc électrique et des atomiseurs à gaz lacrymogènes a été interpellée à Meknès.
Sur la base de renseignements fournis par la DGST, les éléments du Service préfectorale de la police judiciaire (SPPJ) de Meknès ont interpellé, le samedi 24 mars 2018, un homme dès son arrivée à la gare ferroviaire « Amir Abdelkader-Meknès » en provenance de Casablanca.
La police a neutralisé l’individu qui était en possession de 67 matraques de choc électrique, avant d’effectuer une perquisition à son domicile de location au quartier « Al Inbiaat » à Meknès, soldée par la saisie de deux autres matraques, a appris « Barlamane » de sources sûres.
Le mis en cause, qui a usurpé, au moment de son interpellation, la qualité de fonctionnaire de la DGST, a indiqué dans ses déclarations qu’il s’est procuré ce matériel à la ville de Laâyoune auprès d’un individu, selon la même source. Le mis en cause a également dénoncé les noms de deux étudiants à Meknès pour être ses complices dans ce commerce illicite, auxquels il revend ce matériel aux fins de son écoulement sur le marché local.
Avisé , le parquet près le tribunal de première instance de Meknès a ordonné le placement du mis en cause en garde àvue aux locaux desdits services, au même titre que ses acolytes précités, qui ont été interpellés, dans la soirée du samedi, dans l’attente de leur présentation à la justice.
L’interpellé s’approvisionnait de ces matériels prohibés, en contrebande au Nord et au Sud du royaume, notamment à Tanger et à Dakhla, et s’adonnait à leur commercialisation sur les réseaux sociaux.






