L’Association Espagnole des Gardes Civils » (AEGC) a dénoncé le « manque de moyens de protection pour les agents », réitérant, une fois encore la nécessité d’augmenter les effectifs déployés au poste frontalier de Melillia.
L’association réagissait ainsi à la tentative d’entrée massive de 300 subsahariens au préside, dont 110 ont réussi à le faire mardi, et au cours de laquelle, trois agents de la Garde civile ont été blessés.
« Si le ministre de l’Intérieur Juan Ignacio Zoido ne serait pas encore au courant, …nous souffrons d’une agression par semaine, et un de ces jours nous allons déplorer les conséquences », a mis en garde l’association qui se demande jusqu’à quand les agents de devront supporter cette situation.
Les agents de la Garde civile qui disent se sentir abandonnés et « sous estimés par l’exécutif de Mariano Rajo », affirment qu’ils « ne laisseront aucune agression sans la dénoncer ». « Malheureusement, nous avons appris que notre vie et notre sécurité ne sont pas importantes pour eux », déplore l’AEGC qui en appelle à la « collaboration » des « autres forces politique pour soutenir leurs revendications ».
L’association se dit convaincue que si « (le ministère de) l’Intérieur ne veut pas dépenser pour chacun de nous les 300 euros que coûte un gilet par balles, ni les 90 euros pour les instruments de la défense extensibles, il lui sera difficile d’allouer un budget pour l’achat de pistolets électriques Taser que nous cessons de réclamer depuis un certain, et qui coûtent presque 3.000 euros l’unité ».
Elle exige en fin que l’administration se charge de l’indemnisation des agents qui font l’objet d’agression.