Microsoft a annoncé, mercredi, une nouvelle vague de 1850 licenciements, principalement au sein de Microsoft Mobile en Finlande, et épongé de nouvelles pertes dans son bilan.
Une décision qui fait suite aux 7.800 suppressions d’emplois en 2015 et au 18.000 de 2014.
Microsoft « ne fabriquera plus d’appareils, du moins pour le moment. Il fera des néanmoins des logiciels », a expliqué à l’AFP un délégué du personnel finlandais de Microsoft Mobile, Kalle Kiili.
Le patron de Microsoft, Satya Nadella, a hérité des téléphones Nokia. C’est son prédécesseur, Steve Ballmer, qui avait en effet misé sur ce coup de poker. Nadella, lui, s’est concentré sur les services Cloud et les PC avec Windows 10. Sur mobile, il a changé de stratégie, portant tous les logiciels et les services Microsoft sur iOS et Android.
En attendant, Microsoft fait le dos rond et peut s’appuyer sur quelques smartphones dévoilés à Barcelone en février par une demi-douzaine de partenaires. De toute façon, la part de marché des Windows Phone est négligeable, à moins de 1 %.
À noter que d’ici la fin de l’année, il n’y aura presque plus aucun ancien salarié de Nokia chez Microsoft. Ils étaient 25.000 en 2013. Microsoft quant à lui, ne va pas abandonner, a priori, la fabrication de smartphones : il arrête juste les frais sur les Lumia.






