Trois candidats à l’immigration clandestine, deux femmes et un homme, ont trouvé la mort et 20 autres sont portés disparus après le naufrage, jeudi 4 juillet, de leur embarcation au large de la plage de Sidi Rahal, près de Casablanca, ont indiqué des sources locales.
Vingt-deux autres candidats à la clandestinité ont été repêchés par les équipes de secours de la gendarmerie royale relevant des commandements de Berrechid et Bir Jdid, qui ont mobilisé des ressources aériennes dans les opérations de recherche des rescapés.
Plus de quarante personnes, dont cinq femmes, ont embarqué à bord d’un bateau artisanal en direction de l’Espagne, avant de chavirer en plein océan atlantique au niveau du douar Hoauoura, proche de la commune de Sidi Rahal (province de Settat).
Issus des villes de Mohammedia, de Sidi Slimane, de Kénitra, de Casablanca et de Larache, ainsi que de pays subsahariens, les migrants clandestins ont payé chacun entre 30 et 50 mille dirhams pour la faire traversée vers les côtes espagnols.
Les rescapés ont été conduits vers la brigade de la gendarmerie royale de Sidi Rahal, dans l’attente de leur audition dans le cadre de la procédure d’enquête judiciaire. Des investigations sont en cours pour identifier les organisateurs de cette opération d’immigration clandestine, alors que les recherches se poursuivent dans l’espoir de retrouver des survivants.