Les Etats-Unis veilleraient à faire “ce qu’il faut” en partenariat avec leurs alliés au sujet de la réduction ou non de leur présence militaire en Afrique, notamment au Sahel confronté aux défis sécuritaires, a assuré, dimanche à Dakar, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.
Mike Pompeo est en tournée diplomatique en Afrique. Lors de sa première étape, au Sénégal, à Dakar, le secrétaire d’État américain a promis dimanche 16 février que les États-Unis veilleraient à faire « ce qu’il faut », notamment au Sahel confronté aux violences jihadistes. Mike Pompeo, qui s’exprimait devant la presse, est resté prudent et s’est gardé de tout engagement. Il laissé ouverte la question d’une réduction ou non des forces combattantes américaines en Afrique, actuellement à l’examen à Washington.
Peu auparavant, le ministre sénégalais des Affaires étrangères Amadou Ba, à ses côtés, avait indiqué que les États-Unis avaient fait part aux dirigeants sénégalais ‘de leur volonté de retirer leurs forces combattantes ». « Cela ne signifie pas pour nous le retrait des forces américaines » dans leur totalité, a-t-il ajouté en parlant du soutien apporté par les Américains dans les domaines de la formation et du renseignement.
« Plus que jamais, l’Afrique est confrontée à des défis majeurs liés à l’insécurité et au terrorisme, elle a besoin des États-Unis d’Amérique, qui sont un allié stratégique pour un retour définitif à la paix et à la stabilité », a dit le ministre sénégalais. « Nous ferons ce qu’il faut, nous ferons ce qu’il faut collectivement, j’en suis convaincu », a répondu Mike Pompeo en évoquant les partenaires sénégalais, africains, français et européens des États-Unis.