Le ministre nigérien des affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens de l’extérieur, Ibrahim Yacouba a souligné vendredi à Rabat que: ‘’L’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) constitue une valeur ajoutée à ce groupement régional.
Cette adhésion donnera une valeur ajoutée au développement économique du groupement d’autant plus que le Royaume constitue une grande force économique dans une région qui produit de la richesse, a indiqué M. Yacouba dans une déclaration à la MAP à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.
Après avoir mis l’accent sur le soutien fort de son pays à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, il a relevé que le Royaume sera un acteur important dans ce groupement.
Dans le même contexte, le responsable nigérien a fait part du soutien et de la solidarité de son pays à toutes les questions intéressant le Maroc, saluant, à cet égard, le retour du Royaume à l’Union africaine (UA).
Par ailleurs, M. Yacouba a exprimé sa gratitude aux efforts déployés par le Maroc en faveur du soutien du développement du Niger, réitérant le souhait de son pays de poursuivre la consolidation des bonnes relations bilatérales basées sur la confiance et la convergence des vues sur plusieurs questions.
Dans une déclaration similaire, M. Bourita a indiqué que les relations entre le Maroc et le Niger sont fortes et historiques, rappelant que les deux pays procéderont cette année à la commémoration du 50ème anniversaire de la signature de la première convention bilatérale.
Il s’agit d’une coopération englobant tous les secteurs, s’est-il félicité, citant, à titre d’exemple, les 400 étudiants nigériens qui poursuivent leurs études au Maroc et les 100 bourses octroyées annuellement au Niger dans le domaine de la formation.
M Bourita a dit que, l’accent a été mis, lors de cette réunion, sur l’instauration des consultations sur des questions régionales intéressant les deux pays, plus particulièrement la question libyenne, assurant que l’insécurité dans la région sahelo-saharienne constitue une menace qui requiert une coordination entre les deux pays.
Il a salué, à cet égard, l’amitié et la volonté des Chefs d’Etat des deux pays de développer les liens bilatéraux dans un cadre de respect, de solidarité et de défense des intérêts communs.






