Le Gouvernement marocain a fait part de sa volonté de poursuivre le dialogue pour atténuer les « dérapages graves » du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui avait, lors d’une récente tournée dans la région, qualifié d' »occupation » la présence du Maroc dans ses provinces du Sud (Sahara).
Le Royaume du Maroc poursuivra, « dans le plein respect des décisions qu’il a prises, le dialogue pour parvenir à un paquet de sortie de crise qui permette l’atténuation des dérapages graves du Secrétaire Général lors de sa visite dans la région, et la garantie du bon fonctionnement de la MINURSO, essentiellement dans ses missions fondamentales de surveillance du cessez-le-feu et de déminage dans la zone tampon à l’Est du dispositif de défense « , indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération publié vendredi soir.
Le ministère qui réagissait ainsi à l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution sur le Sahara marocain prorogeant le mandat de la MINURSO d’un an, estime que cette résolution « confirme ce mandat tel qu’il a évolué lors des dernières années, en tenant compte des développements qu’a connus le dossier « .
Le communiqué ne précise pas si les 75 membres de la composante civile de ladite mission, expulsés en mars dernier suite à cette crise entre Rabat et Ban Ki-moon, vont reprendre leur travail ou pas, sachant que leur expulsion a été qualifiée de « décision irrévocable ».
Le communiqué souligne plus loin que « le Royaume du Maroc, fort de ses droits, de son union nationale et de la solidité de son front interne, poursuivra, de bonne foi et avec détermination, son implication dans le processus politique de règlement de ce différend régional artificiel ». Et de conclure que « le Royaume du Maroc restera engagé en faveur de la paix et la stabilité régionales et internationales, autant qu’il demeurera vigilent face à tous dérapages ou tentatives de porter atteinte à ses intérêts supérieurs légitimes ».






