Lors de la Conférence nationale sur les alternatives au placement institutionnel des enfants, qui se tient à Rabat le 12 et 13 novembre, Mohammed Abdennabaoui, Président du ministère publique a passé en revue les mesures prises par le ministère public pour protéger les enfants en litige avec la loi.
Dans un discours prononcé lors de la séance inaugurale de la Conférence nationale sur les alternatives au placement institutionnel des enfants, organisée à l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, M. Abdenabaoui a souligné que le ministère avait accordé une attention particulière à cette catégorie, en adressant aux juges et magistrats plusieurs circulaires, et en les invitant à plusieurs sessions de formation. Le Président du ministère public a ajouté qu’une importance primoridiale est attachée à l’application des dispositions légales prévues par la loi pour protéger les enfants, en particulier ceux en situation difficile pour garantir leur meilleur intérêt.
Le ministère public s’est également engagé à fournir des refuges au mineurs sans qu’ils soient obligés de quitter leurs familles. Ils bénéficient d’un suivi lorsqu’ils sont placés sous mandat de justice, où qu’ils soient. «À travers des ateliers et des formations, le ministère public continue de sensibiliser tous les acteurs du secteur de l’enfance, en particulier les juges, à la gravité et à la délicatesse du travail avec des enfants en contact avec la loi», a-t-il déclaré. Dans le même contexte, Abdennaboui a souligné que « le Maroc attache beaucoup d’importance à la situation de ses enfants, chose qui, sans aucun doute, est confirmée par la ratification des conventions et instruments internationaux relatifs aux droits de l’enfant. Cela fait du Maroc un partenaire international au service du bien-être de l’enfance. Cet engagement a été démontré par la promulgation de lois nationales conformes aux valeurs universellement reconnues ».
S’adressant aux représentants de l’Union européenne et de l’UNICEF, Abdelnaboui a expliqué que la Constitution marocaine exhorte les autorités publiques de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits des enfants, pour les réhabiliter, pour faciliter leur accès à la réhabilitation et pour remédier à la situation précaire qui les affecte. Citant que le reste des autres lois concernent le statut des enfants et les protègent de toutes formes de vulnérabilité ou de violence.