L’appui de la Commission économique pour l’Afrique (CEA-ONU) aux Etats membres et son engagement en tant que défenseur de l’Afrique ont touché un large éventail de domaines au cours de ces deux dernières années lors desquelles le Maroc a présidé le Bureau de la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique, a affirmé mercredi à Addis-Abeba, l’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.
M. Arrouchi qui intervenait à l’ouverture de la réunion du bureau du Comité des experts, préparatoire de la 53e session de la CEA-ONU et l’édition 2021 de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, a passé en revue les réalisations de la CEA-ONU au cours de ces deux dernières années citant notamment l’aide aux Etats membres pour renforcer leurs capacités, mais aussi pour canaliser tous les efforts et l’expertise nécessaires pour mettre en œuvre les résolutions adoptées.
Dans le domaine des données et des statistiques, la CEA-ONU a aidé les Etats membres à suivre et à aligner leurs plans de développement sur les objectifs de développement durable et l’Agenda 2063, a relevé le président sortant du bureau du Comité des experts lors de cette réunion tenue en mode hybride en raison de la pandémie du coronavirus.
De la même manière, a souligné le diplomate marocain, la CEA-ONU a aidé les Etats membres à intensifier les investissements du secteur privé dans le domaine de l’énergie dans le but de promouvoir la production d’électricité afin d’alimenter les parcs industriels.
En ce qui concerne la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne, la CEA-ONU a soutenu les Etats membres sans littoral, en donnant la priorité aux projets régionaux pour ouvrir des corridors régionaux et permettre à ces pays de stimuler le commerce et l’intégration.
En outre, un soutien considérable a été fourni pour renforcer les meilleures pratiques des Etats membres en matière de politique budgétaire en identifiant les domaines qui nécessitent une réforme immédiate, a-t-il ajouté.
Afin de lutter contre les effets négatifs du changement climatique, le diplomate marocain est revenu sur la retraite organisée aux Seychelles afin d’examiner les voies à même de renforcer la résilience du continent contre ce phénomène, mais surtout les moyens d’aider les petits Etats insulaires à faire face à cette menace existentielle, a relevé M. Arrouchi.