Mohamed Benalilou, Médiateur du Royaume, a souligné que la protection et la promotion des droits de l’enfant relèvent de la responsabilité collective de tous les acteurs des secteurs gouvernementaux, des institutions constitutionnelles et nationales ainsi que de la société civile. Il a également indiqué que l’intérêt supérieur de l’enfant devait être pris en compte dans toutes les initiatives législatives et réglementaires.
S’exprimant lors de l’ouverture du séminaire sur les droits de l’enfant, organisé par le Médiateur en partenariat avec l’Association des Ombudsmans et des Médiateurs de la Francophonie (AOMF) ainsi qu’avec l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), à l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant, qui s’est déroulé les 23 et 24 octobre à Rabat, Mohamed Benalilou, Médiateur du Royaume, a souligné la nécessité de prendre en considération le souci de la protection de l’enfant dans toutes les décisions, les interventions et les recommandations émises par toutes les instances décisionnelles. Il a également mis en exergue le rôle crucial que jouent les parlementaires, les médiateurs et les Ombudsmans dans l’application de la Convention internationale des droits de l’enfant.

A noter que les thèmes abordés lors de ce séminaire sur les droits de l’enfant ont été axés sur des questions relatives aux droits de l’enfant et à sa place dans la société ainsi que sur le rôle que jouent les institutions du Médiateur et de l’Association des Ombudsmans et des Médiateurs de la Francophonie dans la protection des droits des enfants. A l’issue de ce séminaire, les participants ont signé une Déclaration baptisée « Déclaration de Rabat » où sont mentionnées les préoccupations du Médiateur, de l’APF et de l’AOMF quant à l’importance de la promotion des droits de l’enfant.






