«Que le procès de Toufik Bouachrine a été équitable relève de l’évidence. La juridiction criminelle, en première instance et en appel, administrative était transparente», affirme le membre de l’ordre des avocats de Tétouan.
Membre du Comité de défense constitué en faveur des victimes de Toufik Bouachrine, Me El Haini a déclaré, à Barlamane.com, que les femmes abusées par l’ancien directeur du quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum, condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour des violences sexuelles, ont été harcelées et diffamées par les relais médiatiques du prévenu.
Arrêté le 23 février 2018 et incarcéré depuis, Toufik Bouachrine, a été jugé et condamné le 25 octobre à 15 ans de prison, notamment pour «abus de pouvoir à des fins sexuelles», «viol et tentative de viol».
Me El Haini a également dénonce l’approche de certains personnes qui se targuent d’être «juristes» et leurs attaques qui touchent à l’équité de la procédure, qui sont «inacceptables». «On peut difficilement comprendre comment certains juristes ont pu aborder cette affaire de façon asymétrique, dans une démarche qui se veut peu compréhensive et peu soucieuse de la situation des victimes » s’est-il-désolé. «Je m’interroge sur la somme des schémas argumentatifs mobilisés par ces individus pour juger du dispositif juridique dans cette affaire. Ils se sont prononcés sur le fond du dossier sans invoquer un minimum d’interprétation possible des règles du droit» a-t-il pointé.