Hafsa Boutahar, victime présumée du viol dont est accusé Omar Radi, souffre le martyr à cause de la réaction d’une partie de l’opinion publique, principalement l’entourage de son violeur, qui ne cesse de s’en prendre à elle en l’accusant de mensonges.
Hafsa Boutahar n’en peut plus. Son monde s’est écroulé, sa vie a été bouleversée. Sur Twitter, elle dénonce ses barreaux qui tentent de l’oppresser.
«Arrête, je suis fatigué. Ma santé se détériore énormément. Je ne peux pas la contrôler. Ma psyché est brisée. Je ne peux pas la restaurer. Ma vie s’est bouleversée. Mon seul péché : je voulais vivre dignement», a-t-elle écrit dimanche. Ses cris de détresse sont pourtant ignorés par ceux qui veulent casser du sucre sur son dos.
L’entourage de Omar Radi refuse d’accepter la vérité. Après le déni et la colère, sa famille et ses amis se sont lancés dans une campagne de dénigrement à n’en plus finir visant Hafsa Boutahar au grand dam de ses efforts de faire connaître la vérité.