Mondafrique s’intéresse dans un article en date de ce 26 avril à la « controverse » que continue de drainer la mort en prison de Hakim Debbazi, deux jours après.
Le media fait état d’un appel à rassemblement, en date du 29 avril courant, devant l’Ambassade d’Algérie à Paris, lancé dans le but de « dénoncer ce crime déguisé qui vient s’ajouter à une liste qui risque de s’allonger si le sentiment d’impunité perdure », en reprenant la formule de « l’ONG Riposte Internationale, fondée et gérée par des militants de la diaspora algérienne en France ».
Ce sit-in devant l’ambassade de l’Algérie revendique toute la lumière sur les circonstances du décès du militant hirakiste. Les organisateurs appellent également à « la libération inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion et la cessation immédiate de toutes les poursuites et harcèlements judiciaires à l’encontre de militants associatifs, syndicaux et politiques ainsi que les journalistes et bloggeurs », annonce Mondafrique.
L’article conclut sur l’appel similaire d’Amnesty International qui exhorte Alger à rendre publiques, les conclusions sur les causes de la mort de Hakim Debbazi. Et ce, tout en insistant, spécifie Mondafrique, sur le caractère exceptionnel de la détention provisoire, selon le droit algérien, qui implique de fait la libération sans délais de toutes les personnes encore détenues en contradiction avec la législation en vigueur.