La Fifa garantit qu’aucun Russe ne sera impliqué dans le programme antidopage lors de la Coupe du monde, conséquence du scandale de dopage institutionnel qui a frappé le pays depuis 2015.
« Aucun Russe ne sera impliqué dans le programme antidopage et toutes les analyses d’échantillons se feront dans des laboratoires accrédités par l’AMA hors de Russie », a assuré plusieurs fois l’instance mondiale du football ces derniers mois.
« La Fifa a pris toutes les mesures nécessaires pour que la gestion et l’acheminement des échantillons soient absolument sécurisés. Pour des raisons évidentes de sécurité nous ne pouvons pas donner de détails à ce sujet », précise à l’AFP un porte-parole.
Il faut faire assaut de prudence. Il y a quatre ans, les Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi ont été le théâtre de la plus vaste manipulation de l’histoire du sport, avec des échantillons d’urine truqués au sein même du laboratoire antidopage. Un affront pour le Comité international olympique (CIO) et l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Un an après, le scandale a éclaté et a touché tous les sports en Russie. La Fifa a annoncé le 22 mai qu’elle n’avait pu établir de cas de dopage sur les joueurs russes disputant la Coupe du monde, malgré une enquête spécifique.
En novembre 2015, l’agence nationale antidopage russe, Rusada, a été déclarée non conforme au code mondial antidopage, l’équivalent d’une suspension dans le jargon de l’AMA.
Depuis, Rusada, qui a renouvelé ses équipes et son mode de gouvernance, a été autorisée à reprendre les contrôles, sous supervision internationale. Mais elle n’a pas réintégré le rang des agences conformes.