Le président palestinien Mahmoud Abbas, aux prises avec une crise économique historique et dont la population exige sa démission, a écrit aux autorités qataries afin d’inclure son cercle familial parmi la délégation qui assistera à la Coupe du monde. La corruption, le clientélisme, le népotisme, les combines électorales, la quête des privilèges sont devenus la ligne de conduite d’une autorité palestinienne sans boussole.
À l’approche de la compétition qui débute le 20 novembre, le Qatar est l’objet de vives critiques en raisons de ses multiples atteintes aux droits humains, notamment concernant les femmes, les minorités ou les migrants travaillant sur la construction des stades.
Pour rappel, le clan de Abbas a signé en octobre à Alger un supposé accord de réconciliation avec ses rivaux, s’engageant à de nouvelles élections législatives et à un scrutin présidentielle d’ici à un an. Un accord qui, selon des sources bien informées, a été appuyé par des incitations financières algériennes considérables.
L’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas et contrôlée par le Fatah, siège en Cisjordanie, territoire occupé par Israël où vivent 2,8 millions de Palestiniens.