Moov Africa Centrafrique, filiale du groupe Maroc Télécom et l’État centrafricain ont signé, récemment, la convention de renouvellement de la licence mobile globale, qui inclut désormais l’implémentation et l’exploitation des réseaux et services 4G. Cet accord fait de Moov Africa le deuxième opérateur de téléphonie mobile à offrir cette technologie en Centrafrique après Orange, qui avait obtenu sa licence pour la 4G le 7 novembre 2024, un an après l’arrivée de la fibre optique dans le pays.
Bien que les détails financiers de cette opération n’aient pas encore été dévoilés, elle représente un important soutien pour le trésor public centrafricain. Moov Africa se positionne comme le troisième et dernier opérateur de téléphonie mobile dans le pays avec une part de marché de 15 % des abonnés, selon les données de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) du troisième trimestre 2020, derrière Telecel (35 %) et Orange (50 %). Cependant, la société a récemment vu ses parts de marché progresser, avec une augmentation notable de 19,5 % de son parc d’abonnés, qui est passé de 230 000 à 275 000 au cours des neuf premiers mois de 2024, d’après le rapport d’activités de Maroc Télécom publié en octobre 2024.
L’entreprise marocaine a exprimé son ambition de dynamiser ses offres commerciales grâce au déploiement de la 4G, en mettant à disposition des services mieux adaptés aux besoins des particuliers, des entreprises et des organisations. Moov Africa s’engage notamment à «réduire la fracture numérique en élargissant la couverture réseau et en offrant un accès à Internet à très haut débit pour un plus grand nombre de citoyens.» Le groupe met également l’accent sur la stimulation de l’économie, notamment par le développement de nouveaux services et applications, et la création de nouvelles opportunités d’affaires et d’emplois.
Mustapha Dadi, directeur général de Moov Africa Centrafrique, a souligné que cette avancée technologique sera un véritable levier pour la croissance économique et le développement social du pays. Moov Africa, selon lui, garde l’espoir d’une normalisation de la connectivité un an après l’inauguration du premier réseau à fibre optique, qui s’étend sur 2 000 kilomètres.