Entre la Russie et les Etats-Unis, les relations s’enveniment. Le président russe Vladimir Poutine a affirmé les manifestations contre le racisme et les violences policières aux Etats-Unis ne devaient pas, selon lui, faire place à « la pagaille et aux émeutes ».
Quand la lutte pour l’égalité des droits « se transforme en pagaille et en émeutes, alors je ne vois rien de bon pour l’Etat », a estimé Vladimir Poutine dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne publique Rossia 1.
Concernant les « relations entre les populations blanches et les Afro-Américains », Vladimir Poutine a soutenu que l’URSS et la Russie avaient « toujours fait preuve d’une grande sympathie à l’égard de la lutte des Afro-Américains pour leurs droits naturels ».
Mais si ce combat, « même après que des crimes ont été commis, comporte des éléments liés à un nationalisme radical, à l’extrémisme, alors il n’y a rien de bon à attendre » a poursuivi le président russe.
Il a ajouté que ces manifestations étaient l’expression de « profondes crises internes » aux États-Unis et que l’épidémie provoquée par le coronavirus y avait « mis en lumière des problèmes généraux ».
La mort fin mai de l’Afro-Américain George Floyd au moment de son arrestation par la police de Minneapolis aux États-Unis a déclenché un grand mouvement de protestation dans ce pays contre le racisme et les violences policières.