L’affaire du spéléologue espagnol mort en avril 2015 dans le massif de l’Atlas, vient d’être classée par le juge d’instruction 2 de Grenade ( Espagne), rapporte samedi Europa Press.
La veuve d’une des victimes, José Antonio Martínez, un agent de la police nationale espagnole âge de 41 ans, avait demandé la réouverture de l’enquête judiciaire sur cette mort. Son avocat, Baltasar Garzón, un ancien magistrat de l’Audience nationale (haut tribunal espagnol), avait affirmé, la semaine dernière, que la justice allait procéder à l’audition de témoins.
Le juge d’instruction s’est finalement déclaré incompétent pour connaitre les faits, rejetant ainsi le recours de la veuve de ce spéléologue qui estime que son mari est décédé par négligence de la part des autorités marocaines et de l’équipe de la Garde civile participant aux opérations de secours.
La veuve de Martinez avait pour la première fois déposé plainte en mai 2015 auprès du juge d’instruction 7 de Grenade qui a été chargé de recevoir le corps de la victime une fois rapatriée du Maroc et qui avait ordonné une autopsie
Ce juge a ensuite transféré le dossier à un autre magistrat qui avait, lui aussi, rejeté le dossier pour incompétence.
Les trois spéléologues avaient été pris au piège dans un ravin, à une profondeur de plus de 400 mètres, non loin de la localité de Tarmest dans la région de Ouarzazate. Des unités de secours espagnoles avaient pris part aux opérations de dégagement de deux des trois spéléologues.
La veuve de Martínez avait demandé une enquête pour clarifier les circonstances de la mort de son époux dont l’opération de sauvetage, selon elle, n’a pas été bien menée par les autorités marocaines qui avaient conclu à une mort causée par des lésions à cause de sa chute, alors que les espagnols pensent qu’il est mort noyé par l’eau qui coulait de cette grotte alors qu’il était suspendu.