Condamné à un an de prison ferme pour outrage à la police en 2012, Mouad Belrhouate, en visite à Paris, a fait un étalage d’un féroce sentiment antifrançais teinté d’une vulgarité inouïe.
«Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la tour Eiffel. Quel soulagement d’uriner dessus, et d’imaginer le dépit des fils et des obligés de la France» : c’est avec ces mots, accompagnés d’une photo provocante où sur le parvis de la tour Eiffel, que «le rappeur» Mouad Belrhouate a choisi de s’illustrer lors d’une brève visite à Paris. Sur son compte Facebook, il a proféré d’autres insanités antifrançaises
Pourtant, la tour de fer puddlé de 330 m de hauteur a été inaugurée le 28 janvier 1887, et non un 15 octobre. Provocation gratuite dans un site touristique où se déverse en journée un flux quasi ininterrompu de touristes ? Un événement qui sevrait interpeler l’Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), l’organisme qui examine actuellement le dossier des Filali, un couple antisémite, raciste et antifrançais.
Condamné à un an de prison ferme pour outrage à la police en 2012, et dans une autre affaire à quatre mois de prison ferme pour coups et blessures, lors d’une querelle de voisinage, Mouad Belrhouate, faux demandeur d’asile, a profité d’un lobbying intense mené par quelques ONG pour s’installer en Europe, plus précisément en Belgique.
Actuellement âgé de 34 ans, Mouad Belrhouate était connu pour ses chansons blasphématoires contre les institutions marocaines. Il a été poursuivi «pour outrage à un officier public dans le cadre de ses fonctions et à un corps constitué», après la diffusion sur YouTube d’une vidéo au contenu insultant contre la police.